Le marché des antiquités et des objets anciens est très large ! En effet, vers la fin du XVIIIe siècle, ce commerce s’est largement développé. D’après les chiffres du conseil des ventes volontaires, la vente d’antiquités représente près de 30 milliards d’euros dans le monde et continue à croître d’année en année. Mais pour autant, ce marché n’est pas facilement accessible au plus commun de tous, ainsi une question revient régulièrement : comment vendre ses antiquités ?
Récemment, votre meilleur ami venait de découvrir que le vase curieux hérité de son arrière-grand-mère valait une petite fortune ! Et s’il y avait aussi des trésors cachés chez vous, bien rangés dans votre grenier ou votre cave ? Ou encore, vous venez d’hériter d’un objet ancien, mais, pas de chance, vous n’aimez que le design, et si vous le vendez ? Êtes-vous collectionneur de vieux objets et comptez-vous séparer de certaines pièces devenues un peu trop encombrantes ? Ou encore êtes-vous un chineur de brocantes et vous souhaitez vendre certaines de vos trouvailles ? Objets cachés au fond de votre grenier, héritages, meubles de famille… mais comment vendre une antiquité ?
Dans le langage courant, un objet antique ou une antiquité désigne une chose très ancienne.
Dans l’art des vestiges anciens, les antiquités regroupent les ruines d’édifices, les monuments, les armes, les meubles, les bijoux, etc. On applique plus spécialement la dénomination d’antiquités aux objets d’art des époques récentes remontant jusqu’au moyen âge. On réserve la dénomination d’antiques pour les œuvres d’art, aux monuments des divers peuples jusqu’à la fin de l’Empire romain comme ceux des Grecs et des Romains.
Dans la législation française, les objets d’antiquité sont définis dans le bulletin officiel des douanes comme des biens meubles, autres que des œuvres d’art et des objets de collection, ayant plus de 100 ans d’âge. En effet, les œuvres d’art sont définies nommément par le Code général des impôts. Sont ainsi considérés comme des œuvres d’art certains tableaux, gravures, tapisseries, photographies d’art, livres ou manuscrits… En ce qui concerne les objets de collection, la Cour de justice des communautés européennes en donne une définition très précise. Elle considère en effet comme des objets de collection les objets relativement rares et qui ne sont pas utilisés conformément à leurs destinations initiales. Ils doivent en outre faire l’objet de transactions particulières en dehors du commerce habituel des objets similaires utilisables et avoir une valeur élevée (timbres-poste, objets de collection minéralogiques, historiques ou numismatiques…).
En ces termes, la distinction entre pièces de collection et antiquités est assez ambiguë. Pour les spécialistes, les pièces de collection n’ont rien à voir avec les antiquités. Celles-ci sont définies par leur âge, leur authenticité et leur rareté ; elles font partie des beaux-arts. Les objets de collection sont caractérisés par leur rareté, mais également par leur célébrité : collections de souvenirs, celluloïds, cartes de base-ball ou encore jouets, etc.
Par ailleurs, il faut aussi noter lorsqu’on cherche comment vendre des antiquités que tout ce qui a plus de cent ans n’est pas directement une antiquité ! Seuls les objets fabriqués avant 1830, donc jusqu’à l’Empire y compris, sont considérés comme des antiquités, car ils sont entièrement faits à la main. Dès la fin du XVIIIe siècle, de plus en plus de meubles ont été usinés et ne peuvent donc plus être considérés comme des antiquités, ce qui justifie une importante différence de prix…
Si l’on part de ces définitions des paragraphes précédents, pour le plus commun d’entre nous, il serait assez difficile de reconnaitre au premier abord une antiquité, et plus encore de le distinguer d’une pièce de collection ou d’un œuvre d’art ! Néanmoins, à partir du moment où l’objet en question est vieux de plus d’un siècle, c’est déjà un critère de défini ! Il faut admettre qu’en période de crise, nous aimerions que plusieurs des objets que nous trouvons ou chérissons aient une grande valeur ! Mais si vous êtes plus ou moins convaincu que vous détenez une pièce d’antiquité, que vous ne la laisserez plus s’empoussiérer dans votre cave une nuit de plus, et que vous vous demandez maintenant comment vendre des antiquités, la meilleure solution consiste alors à vous adresser à un expert professionnel du domaine : l’antiquaire.
L’antiquaire est LE marchand d’antiquités, d’objets anciens, de curiosités, mais aussi des pièces de collection et des œuvres d’art. Il achète, expertise, authentifie puis revend des objets de plus de 100 ans d’âge ou ayant des caractéristiques artistiques reconnues. L’antiquaire, c’est un expert des objets anciens, il allie culture et commerce. En effet, s’il sait reconnaître l’origine des objets anciens, c’est grâce à sa connaissance de l’histoire et de l’art.
L’antiquaire est à la fois à l’affût des objets d’antiquités et des œuvres d’art. Ainsi, en s’adressant à un antiquaire ou une boutique d’antiquité pour chercher comment vendre ses antiquités, on est sûr de frapper à la bonne porte, ne serait-ce que pour faire expertiser nos objets.
Il est essentiel de différencier un antiquaire d’un brocanteur : un antiquaire n’achète et ne revend que des pièces référencées et datées alors qu’un brocanteur peut le faire sur le tout-venant. Ces deux professions sont différentes, le brocanteur achète et revend des objets d’occasion en tous genres et procède parfois à des échanges. Il n’est pas forcément nécessaire d’avoir une formation spécifique pour être brocanteur, et il est plutôt rare qu’un brocanteur rachète et revende des objets de grande valeur.
Il existe aussi, bien entendu, les ventes aux enchères, les foires et salons, les ventes en plein air, les courtages, mais aussi les plateformes de vente entre particuliers, etc. Mais seul un antiquaire vous permettra de vendre les pièces dont vous souhaitez vous dessaisir dans les meilleures conditions de prix, de sécurité et de confiance. En principe, l’antiquaire est en mesure de vous indiquer et de vous proposer le juste prix d’un objet. De plus, les professionnels liés à une corporation sont déontologiquement tenus de vous fournir des informations exactes concernant des objets qu’ils vendent eux-mêmes ou qui leur sont soumis.
L’antiquaire va analyser, en détail et avec minutie, votre objet. Cette observation approfondie lui permet d’estimer la date de l’antiquité, son origine et surtout, sa valeur. Bien sûr, le premier critère d’évaluation sera son authenticité, ce n’est pas parce qu’un article est vieux qu’il est intéressant, et non plus parce qu’il est vieux de plus de 100 ans qu’il soit un objet antique, si l’on se réfère toujours aux définitions citées un peu haut ! L’état de conservation entre également en compte : ébréchures, craquelures et écaillures lui ôtent de la valeur.
Un objet en mauvais état, même s’il est ancien, a moins de prix qu’un objet impeccable. S’il a été mal restauré, sa valeur marchande en sera diminuée. Pour ce qui est de la rareté de votre objet, plus il est rare, plus sa valeur va hausser, bien entendu, et mieux encore s’il porte le nom de manufacturier ou la marque de son concepteur.
Somme toute, chez la Maison Boulle, antiquaires de père en fils, ils rachètent toutes sortes d’antiquités, que ce soit des tableaux, des pendules, des miroirs, des meubles ou encore des instruments de musique, et ce, à des prix très intéressants. La Maison Boulle propose également la possibilité d’examiner vos objets gratuitement et sans aucun engagement de votre part.